Accueil

Le blog RESTE EN SANTÉ

HYGIÉNISME & SANTÉ

Les rebondissements de l’hygiène vitale à travers notre histoire

Il y a environ 2500 ans, Hippocrate était connu comme le premier Hygiéniste. Dans la Grèce et la Rome antiques l’hygiène est symbole de santé et de propreté.

Hippocrate écrit trois livres sur le régime consacré à la diététique, la propreté et l’hygiène, dans lesquels il préconise les exercices corporels, la pratique de bains thérapeutiques et la modération dans les consommations (alimentation, alcool). D’autres médecins de l’antiquité constatent les effets bénéfiques de l’exercice physique sur la santé.

AU MOYEN-ÂGE

Les étuves (bain de vapeur) et bains publics populaires (hommes et femmes s’y baignant dans des baquets communs) sont en plein essor.

Du XIII siècle Au XIV siècle

L’Église catholique d’Europe centrale et occidentale interdit leur pratique et cherche à fermer les établissements les permettant. Elle désapprouve également les bains à la rivière et recommande avant tout les ablutions (purification rituelle de certaines parties du corps) la seule eau pure étant l’eau de baptême destinée au salut de l’âme. Une des raisons invoquée pour bannir les étuves, bains publics et bains de rivière est qu’ils sont suspectés de propager la peste (traumatisme de la peste noire du milieu du XIV siècle, les médecins craignant qu’elle ne fût transmise par l’eau s’infiltrant dans les pores de la peau et transportant toutes sortes de germes). Ils sont également assimilés à des lieux de débauche, parfois de façon justifiée, même si cette débauche n’empêche pas l’hygiène corporelle. Leur fermeture se fera progressivement au cours des XVI et XVII siècles.

LA RENAISSANCE

C’est à partir de la Renaissance (fin du Moyen-Âge début des temps modernes) que la société de cour (puis toute la population) fuit l’eau, accusée de transmettre des maladies en ouvrant les pores de la peau ainsi que l’organisme. En amollissant la peau, on croit rendre sa protection plus faible contre toutes les infections. Les parfums (jasmin, cannelle, jonquille, musc) camouflent les mauvaises odeurs et sont censés servir de désinfectants, les pastilles d’anis servent à parfumer l’haleine. Le développement des cosmétiques (notamment l’usage des fards rouges et blancs introduis par Catherine de Médicis ou le poudrage du corps et des cheveux par la pommade de Florence, la poudre de Chypre) souligne qu’à la cour, la vue s’impose face à l’odorat et au toucher.

À partir du XVII siècle

La « toilette sèche » perdure mais l’usage de l’eau réapparaît progressivement. Les premiers cabinets de bain se développent chez les gens riches. Le bain froid est jugé hygiénique non par son pouvoir nettoyant mais par son pouvoir tonifiant, le bain chaud ne reste qu’une pratique médicale.

Au début du XVIII siècle

Les philosophes et médecins se penchent sur les questions de l’hygiène individuelle et collective, précurseur de la santé publique. L’hygiène concerne aussi la « propreté du dessous » (égouts) puis la propreté de la peau qui se fait entièrement par le lavage. La réapparition des établissements de bain et la multiplication d’espaces spécialisés (cabinets de bain, bidet, latrines collectives plus simplement dans les châteaux ou abbayes mais aussi dans les maisons modestes) est liée avec le développement de la notion d’intimité.

Au XIX siècle

Louis Pasteur développe une théorie des germes selon laquelle certaines maladies sont causées par des micro-organismes. Un nouveau courant de pensée, s’appuie sur les travaux pastoriens et s’intéresse à tous les aspects de la vie quotidienne (propreté des villes, pollutions, réseaux d’eau). Les scientifiques et médecins formulent des recommandations comme le lavage des mains et la toilette quotidienne à l’eau et au savon qui est produit en masse avec l’essor des industries chimiques de fabrication de soude. Les laboratoires pharmaceutiques produisent également des médicaments et antibiotiques (antibiotique signifie « contre la vie », tueur de bactéries et de micro-organismes).

La Pasteurisation (stérilisation) consiste à tuer, éliminer ou inactiver les micro-organismes !

LES BACTÉRIES NOUS FONT VIVRE

Depuis plusieurs décennies nous avons connaissance du biote intestinal. Il constitue le plus grand réservoir de micro-organismes de l’organisme humain et il est un réservoir d’activités enzymatiques (catalyseurs biologique, accélèrent les réactions biochimiques de l’organisme) essentiel pour la digestion et la physiologie humaines. À ce titre, il influe sur la santé.

RÔLE DU BIOTE INTESTINAL

• Protège contre des pathogènes

• Synthétise des vitamines

• Participe au développement et à la maturation du système immunitaire

• Promeut l’angiogenèse (processus de croissance de nouveaux vaisseaux sanguins)

• Participe à la prise de poids

• Fermente les fibre AGCC (acide gras à chaînes courtes)

• Module le SNC (système nerveux central)

LA BOUCLE EST BOUCLÉE

Ce que nous propose la société aujourd’hui va à l’encontre de notre nature, de notre santé et de notre bien-être. La vision Pasteurienne, les traitements par les médicaments, mais aussi le rythme effréné de nos vies au travail et dans le privé, le pouvoir de la surconsommation et de la publicité (toujours mieux physiquement et mentalement, toujours plus, voiture, maison, promotion…) tout ça nous empêche de vivre dans le moment présent, nous stresse, nous épuise et nous rend malade.

L’APRÈS GUERRE

Ces cents dernières années tout s’est accéléré avec l’arrivée des vaccins, des médicaments pharmaceutiques, des molécules synthétisées en laboratoire, des pesticides, fongicides, herbicides, des OGM mais aussi des aliments ultra-transformés industriels avec les additifs alimentaires et perturbateurs endocriniens, les ondes électromagnétiques (micro-onde, wifi, 4G, 5G..)… Nous ne pouvons continuer dans cette direction. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a déclaré en 2016, qu’un nouveau-né sur deux mourra d’un cancer avant ses cinquante ans.

REVENONS A NOS RACINES

L’Hygiénisme qu’Hippocrate préconisait est notre mode de vie de prédilection et bien évidemment il est toujours valable aujourd’hui, même peut-être plus encore.

Revenons-en aux bases fondamentales et au bons sens de la nature de la vie. Reconnectons-nous à notre corps, à notre soi et à notre instinct, reconnectons-nous à notre vraie nature, celle de la vie en santé et en accord avec notre monde.

L’HYGIÉNISME ET LES FACTEURS ESSENTIELS

L’alimentation physiologique, vivante, saine, le repos, la relaxation, les bains de soleil, l’activité physique, les marches en pleine nature, la respiration consciente, la gestion de nos émotions, du stress, la pensée positive toutes ces choses sont les bases qui font de nous des êtres épanouis, vivants et heureux, profitants chaque jour du moment présent en laissant le passé au passé et le futur au futur.